L’équilibre instable

Publié le par le hérisson

C’est le titre de l’album de Stanislas. C’est l’album du printemps pour moi alors même que Joss en avait parlé ICI, il y a déjà pas mal de temps.

A vrai dire je n’avais pas tout à fait été convaincu par ce manège, ni par le clip d’ailleurs ! Et c’est vrai qu’on pourrait assez facilement critiquer négativement cet album: Ecrire par exemple que Stanislas est un nouveau chanteur pour minette, clone de Calogéro ou d’Obispo qui chante de façon un peu mièvre sur des musiques bien formatées.. On pourrait dire/écrire ça et l’on aurait peut être pas tort ..

Sauf que moi cet album il me plait bien et que je lui trouve pas mal de positif ! Je l’ai en fait découvert intégralement et dans le désordre grâce à mon grand ami deezer. (Par ailleurs, ma maman, encore, l'a acheté, aussi puis-je l'écouter à loisir pendant cette semaine rochelaise...)

C’est en tout premier lieu les arrangements qui m’ont interpellés sur certains titres. Il y a plein de petits sons, d’agencements qui participent à créer une ambiance empreinte d’une certaine légèreté ou de mystère… "Le manège", avec ses bois, ses cors, et ses petits tintements évoque gentiment le moyen âge. On retrouve un peu cette impression par touche sur "le temps des roses" avec les chœurs de type lithurgique. On a droit à un quatuor à cordes au début de "l’âge bête" sur lesquels se greffent progressivement la guitare, le piano, la basse etc.. Les glissements de harpe ou les parties d’orgue sur "à d’autres". Je trouve ça très sympa.
Globalement, je crois que c’est l’utilisation de l’orchestre, d’instruments classiques qui m’a séduit. L’alliance avec les instruments plus pop: guitare, basse me plait bien.

Et puis il y a Stanislas qui de sa voix aiguë et fluide s’installe là dessus. On croirait entendre la voix d’un gamin. Un adolescent tour à tour plein de candeur, de naiveté, de fragilité, d’énergie ou de mélancolie.
Certains titres participent de cette impression comme "L’âge bête" ou "Ana quand bien même" et plus généralement la tournure de pas mal de textes. En bref, Stanislas incarne assez bien le terme « adulescence ». Je m’y reconnais un peu !

Bref, j’ai plutôt été séduit et ça fait un moment que le disque passe chez moi.

Publié dans Bruissements

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