Fixé sur mes pensées...
Il y a eu du bruit puis des cris, des coups qui pleuvent, et ces phrases: "putain t'es mort ! Je te jure, t'es mort !"
Moi j'étais là par hasard. C'était un soir de semaine. Initialement, j'étais sorti parce qu'il faisait encore jour et beau. Je voulais prendre en photo un grand cerisier que je vois en partant et en revenant du travail en ce moment et aussi pour quelques jacinthes qui s'épanouissent dans un parterre récemment réaménagé près d'une salle de sport un peu plus loin.
Mais j'avais vu ces pensées qui étaient dans la rue toute simple d'un quartier calme et beau. J'étais resté avec elles pour essayer de les immortaliser. Le soir était en train de tomber et les rayons du soleil étaient déjà brisés par les quelques immeubles qui entouraient les lieux. Ce n'est pas facile de capter la lumière d'une pensée quand les ombres s'étendent...
Et puis il y a eu ce bruit, ces cris, des coups qui pleuvent et ces phrases. "putain t'es mort ! Je te jure, t'es mort !".
La scène se déroulait sur une place adjacente à cette rue, près de ces quelques pensées fragiles et colorées. Une altercation entre jeunes comme il doit s'en passer tous les jours tout autour du monde, comme j'en avais été témoin ou partie lorsque j'étais collégien...
Moi j'étais là par hasard et j'avais beau être près d'eux, j'avais l'impression de vivre à des années lumière de cette violence à la fois brute et ordinaire. Le petit groupe de jeunes a fini par se disperser...
Entre mon appareil photo et mes fleurs, à la fois ici et ailleurs, je suis resté fixé sur mes pensées...
Moi j'étais là par hasard. C'était un soir de semaine. Initialement, j'étais sorti parce qu'il faisait encore jour et beau. Je voulais prendre en photo un grand cerisier que je vois en partant et en revenant du travail en ce moment et aussi pour quelques jacinthes qui s'épanouissent dans un parterre récemment réaménagé près d'une salle de sport un peu plus loin.
Mais j'avais vu ces pensées qui étaient dans la rue toute simple d'un quartier calme et beau. J'étais resté avec elles pour essayer de les immortaliser. Le soir était en train de tomber et les rayons du soleil étaient déjà brisés par les quelques immeubles qui entouraient les lieux. Ce n'est pas facile de capter la lumière d'une pensée quand les ombres s'étendent...
Et puis il y a eu ce bruit, ces cris, des coups qui pleuvent et ces phrases. "putain t'es mort ! Je te jure, t'es mort !".
La scène se déroulait sur une place adjacente à cette rue, près de ces quelques pensées fragiles et colorées. Une altercation entre jeunes comme il doit s'en passer tous les jours tout autour du monde, comme j'en avais été témoin ou partie lorsque j'étais collégien...
Moi j'étais là par hasard et j'avais beau être près d'eux, j'avais l'impression de vivre à des années lumière de cette violence à la fois brute et ordinaire. Le petit groupe de jeunes a fini par se disperser...
Entre mon appareil photo et mes fleurs, à la fois ici et ailleurs, je suis resté fixé sur mes pensées...